Vente aux enchères publiques.

Coutau Begarie - Souvenirs historiques et armes anciennes

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Vente d'un sabre d'un officier des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls ayant appartenu au général de Séganville (1776-1844)

 

Lots

Rare sabre d’officier subalterne des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls du capitaine Alexandre Louis Séganville (1776-1844),futur colonel du 2e régiment de hussards et général.
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Lot n°
443
Rare sabre d’officier subalterne des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls du capitaine Alexandre Louis Séganville (1776-1844),futur colonel du 2e régiment de hussards et général.

Rare sabre d’officier subalterne des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls du capitaine Alexandre Louis Séganville (1776-1844),futur colonel du 2e régiment de hussards et général.

Poignée en bois recouverte de chagrin (usures) avec double filigrane d'argent.

Monture en bronze doré et ciselé.

Calotte à pans ornée d’étoiles, à courte queue ciselée en fort relief d’une palmette, surmontée d’un motif en demi ronde bosse en mufle de lion (à refixer). 

Garde à une branche principale guillochée. 

Les quatre branches secondaires à décor de volutes finissant en têtes de coq du coté de la branche principale et de fleurettes à l’autre extrémité. 

Les branches retiennent une coquille à la grenade enflammée,symbole du corps, sur fond de toile d’araignée.

Quillon droit ciselé en ronde bosse d’une tête d’aigle. 

Lame de luxe cintrée, à fine gouttière et dos arrondi,gravée « Manufacture d'armes de Klingenthal » et « Coulaux Frères »dans les deux cartouches de talon, décorée sur fond d’or damassé au tiers,

sur une face d’un palmier soutenu par deux casques à l’antique orné d’un médaillon aux initiales du propriétaire du sabre« ALS »,

sur l’autre face d’un faisceau de licteur surmonté d’entrelacs de lauriers présentant un écu marqué « GARDE DES CONSULS –GRENADIERS A CHEVAL »

Fourreau en bois recouvert de chagrin noir, à deux garnitures en bronze doré à décor de frises d’ogives et de feuilles de laurier stylisées.Pitons côtelés. Bouterole à fond amati décoré de médaillons ornés de massues,flèches, hache dans une couronne de lauriers, fleurettes. L’extrémité de la bouterole en faisceau, soutenu par un pied griffe. Dard asymétrique en fer finissant par un bouton côtelé.

Longueur lame : 91 cm.

Longueur totale sans fourreau : 107 cm.  

Longueur totale avec fourreau : 115 cm.

Assez bon état général. Usures d’utilisation en campagne.Époque Consulat.

 

Une cassure réparée à la branche de garde principale, avec rivets, plaque de consolidation et reprise du décor. Perte de dorure, sur la branche principale et une partie des branches secondaires

Petit accident à une branche de la contre garde.  

Oxydations et piqures de la lame. L’extrémité de la lame fortement brossée.

Manques quelques goupilles de maintien des garnitures du fourreau. 

 

20 000/30 000€

 


Historique :

Le sabre des officiers des grenadiers à cheval de la Garde des Consuls est un modèle spectaculaire, et sans doute la plus rare et luxueuse des armes blanches réglementaires de l’armée française.

Notre exemplaire a le mérite d’avoir été porté en campagne par son propriétaire (comme le prouve l’usure des pitons et du dard).

La lame, personnalisée pour chaque cavalier, est d’une variante plus rare que la majorité des exemplaires connus, signée au talon (et non sur le dos de lame), et avec les initiales du propriétaire dans l’ordre de ses prénoms et de son nom. Les initiales « ALS » désignent Alexandre Louis Séganville comme propriétaire de ce sabre (le seul possible d’ailleurs).

 

Provenance :

-Collection particulière.

Biographie : 

Alexandre Louis SEGANVILLE (1776-1844)

Entré aux chasseurs à cheval il s’y distingue au sein du 22e régiment. 

Brigadier fourrier de ses « guides », il est fait sous-lieutenant en 1797 par Bonaparte, puis lieutenant et entre dans les grenadiers à cheval de la Garde des Consuls le 13 nivose An 8 (31 décembre 1800). 

Passé capitaine le 10 ventôse An 10, il était également aide de camp du commandant de la cavalerie de la Garde des Consuls, le général (et futur maréchal) Bessières, dont il est proche :

« le maréchal lui portait la tendresse d'un père »dira à son sujet la duchesse d’Istrie.

Le 2 décembre 1805, il participe à la charge mythique des grenadiers à cheval de la Garde (devenue impériale) contre les chevaliers gardes russes sur le plateau du Pratzen à Austerlitz. 

Il est major au 1er régiment de chasseurs à cheval (1806)suite à sa conduite à Austerlitz d’après plusieurs biographes et redevient aide de camp de Bessières en 1807. Promu colonel en 1808, il continue son service auprès du maréchal. Il est anobli en 1810 et devient baron de l’Empire. 

En 1813-1815, il est colonel commandant le 2e régiment de hussards « Chamborant » et combat de manière très brave durant la campagne de France. 

Il conserve son régiment durant la 1ère Restauration et lesCent jours avant d’être nommé député. 

Mis en activité durant la Seconde Restauration, il est promu maréchal de camp (général de brigade) le 2 avril 1831, commandeur de la Légion d’honneur le 16 novembre 1832, et reçoit le commandement du département de Lot-et-Garonne.

 

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